En cette rentrée des étudiants c’est le moment de comprendre pourquoi il faut anticiper un budget pour financer les études de ses enfants sachant que le choix et le type d’étude créé beaucoup de disparités budgétaires. D’autant plus que prendre le parti de vivre en ville est une décision qui peut se révéler encore plus coûteuse.
Des frais supplémentaires pour le ménage
L’heure de la rentrée des étudiants a sonné et donne une bonne raison pour préparer les frais supplémentaires qu’engagent les familles qui envoient leur premier enfant en études supérieures. Le coût d’entretien d’un étudiant ne cesse d’augmenter au fur et à mesure des années, ce qui donne de bonnes raisons aux ménages concernés d’anticiper ces charges. Au-delà des frais de scolarité, il faut à la fois penser aux coûts de vie (alimentation, logement), au transport mais aussi frais annexes. Alors que le taux de bachelier bat des records, de plus en plus de jeunes cherchent à quitter le nid familial pour un logement en ville.
Dans le cas où l’étudiant prend un logement il faudra aussi compter sur l’équipement, les frais de transport en commun, mais aussi les besoins de premières nécessités. En outre il faut prévoir des dépenses d’équipement pour adapter les besoins de son enfant. Pour réduire ses frais d’hébergement, la colocation pourrait paraitre une bonne formule. Le loyer est divisé et coûte moins cher, à proportion gardé, qu’une chambre individuelle. Il faudra tout de même faire attention à ce que les colocataires s’entendent bien pour se protéger de tout risque de défaillance durant l’année.
D’autre part les allocations familiales, selon les revenus du foyer, sont préservés jusqu’aux 20 ans de l’enfant à condition d’avoir au moins deux enfants à charge.
Des choix entre le logement et les études qui seront déterminants
Si l’étudiant choisi de prendre un logement l’impact du coût de ses études va vite faire monter la facture. A cela, il ne faudra pas oublier d’y ajouter une assurance logement à cet effet. En effet la location d’une chambre d’étudiant représente 54% des charges totales et c’est pour cette raison qu’il faut prévoir un loyer modéré ou tenter de trouver une solution sans logement en ville si le budget est trop limité. Petite particularité en ce qui concerne la location étudiante, dans un environnement où globalement le marché de la location coûte moins cher, le marché de la location du logement étudiant lui progresse de +2.85% par an.
Dans ces conditions la plupart des parents pourraient croire que l’achat d’un logement pour les études de leurs enfants est une bonne affaire. En effet le calcul des loyers sur plusieurs années laisse à penser qu’il est judicieux d’investir plutôt que de payer un loyer. Au début les familles qui prennent cette décision car elles désirent réduire, par la même occasion, leur fiscalité. Rapidement cet argument s’appui du fait des taux de crédit faibles. Mais si l’on regarde d’un peu plus près avec l’exemple d’un logement étudiant de 20 mètres carrés celui-ci devient rentable qu’à partir de 20 ans. Des programmes immobiliers tels que Censi-Bouvard qui ont été créés pour construire des logements étudiants pourraient laisser croire que c’est une bonne occasion.
Cependant, entre la prise en main de la gestion par un tiers et la récupération de TVA au bout de vingt ans peu de personnes s’y retrouvent vraiment. Ce qui fait la différence pour loger son étudiant dans de bonnes conditions sans grever votre budget c’est la prise en compte des APL qui favorisent la location d’un logement en ville. Cette allocation contribue jusqu’à 50% du prix du loyer soit tout de même le quart du budget d’un étudiant. La location demeure de ce fait la meilleure solution dans la plupart des cas quelques soit les villes à moins d’avoir une fratrie de trois ou quatre enfants successifs qui réaliseront de longues études.