Bien que la construction de son logement passe par des moments parfois difficiles il peut se passer dans de bonnes conditions, surtout si le porteur de projet connaît quelques règles. Sur ces points, il convient d’en énumérer quelques-uns.
Préparer son projet de construction dans les bonnes conditions
Avant d’entamer un quelconque chantier, il faut bien déterminer l’adéquation du projet avec ses capacités financières. La surface suffit-elle ? Le style architectural coïncide-t-il avec le budget fixé ? Ces questions orientent les choix du propriétaire ce qui détermine la faisabilité. Au cas où cette première approche rencontrerait des difficultés, inutile de continuer à forcer le destin. Pour ce faire, le conseiller bancaire ou le mandataire, dans le cas d’un rachat de crédit par exemple, peut aider les porteurs de projet à trouver de nouvelles pistes.
En outre, cette anticipation concerne les projets d’agrandissement particulièrement intéressants en milieu urbain. Toutefois, il faut bien s’assurer que son projet réponde bien aux règles d’urbanisme en vigueur. C’est pourquoi, trouver les bons interlocuteurs fait toute la différence. Il serait dommage de considérer l’architecte comme un simple dessinateur car celui-ci accompagne ses clients pour le suivi administratif, tout en apportant une expertise locale pour choisir les intervenants. De plus, si la surface au sol dépasse les 150m², l’appel d’un architecte devient obligatoire.
D’autres points méritent une attention toute particulière comme la disposition du terrain ou l’évaluation d’étude au sol. L’erreur à ne pas commettre serait de faire l’économie d’une somme comprise entre 2000 et 3000€ auprès d’un expert (géomètre) à ce sujet car une mauvaise évaluation du terrain risque de répercuter des surcoûts au moment de la construction. Également, il faut retenir qu’un terrain en pente nécessite en général l’intervention d’une entreprise de terrassement ce qui peut faire grimper la facture de 10% sur le montant du projet.
La plupart des acquéreurs financent leur projet en omettant les frais annexes. Sous-estimer ces charges risque de ralentir l’achèvement du projet car les coûts d’aménagement du jardin, les taxes d’aménagement augmentent en général de 10% le coût total de la construction.
VEFA ou CCMI : Quel type de contrat de construction choisir ?
En France, deux principaux contrats organisent la construction de son habitat entre le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) et le contrat de maître d’œuvre. Le CCMI protège le client puisque c’est au constructeur de délivrer un bien dans les délais et le budget fixé à l’avance. Si le bien à construire intègre le terrain, le code de la construction et de l’habitat impose l’élaboration d’une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA). Pour le reste, le mandat de maîtrise d’œuvre présente plus de liberté entre les contractants sans prévoir de règles sur l’état d’achèvement à moins qu’elle soit stipulée sur le contrat.
Rachat de crédit et construction : comment faire ?
Si des surprises surviennent malgré la prise en compte de ces précautions, il arrive qu’un un nouveau besoin de financement doive compléter le premier. Bien que l’État prévoie le pourcentage des paiements durant le chantier, il se peut que des mauvaises surprises apparaissent. Pour ne pas se laisser entrainer, mieux vaut faire appel à un conseiller pour qu’il suive correctement les travaux. Ces surcoûts engendrés risquent de déséquilibrer le budget. Le regroupement de crédits peut d’ailleurs intervenir en faveur du client pour boucler correctement son budget sans mettre en danger son projet.